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Date de début 08 avril 2004
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Durée du programme 3 ans
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Budget proposé 472 490,00 €
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Aides FSOV 236 245,00 € (50,00%)
Résumé du programme
Contexte
Le respect des normes européennes et françaises en vigueur pour la qualité sanitaire de l'alimentation humaine et animale pousse la filière à chercher à limiter l'accumulation de mycotoxines dans les grains de blé.
Objectifs
Le projet se propose de développer des outils permettant de mieux apprécier la variabilité du blé pour la résistance à la fusariose et son aptitude à limiter l'accumulation de mycotoxines dans les grains, à la fois pour des contaminations à la floraison qui produisent des symptômes visibles et des contaminations plus tardives qui s'extériorisent moins.
Mise en place
Evaluation dans sept lieux de génotypes de blé: six variétés témoins, conservées pour les trois années de l'étude, et 35 génotypes, fournis chaque année par les différents partenaires. La contamination a été réalisée à la floraison de chaque génotype soit par une pulvérisation de champignons de fusarium, soit de façon semi naturelle à partir de fusarium produit sur des cannes de maïs répandues sur le sol.
Les 10 meilleures lignées sont étudiées l'année suivante en contamination entre 150 et 450 jours après floraison (du début du stade laiteux au stade pâteux) selon les lieux et les années. Les six témoins ont été analysés dans tous les essais, ce qui a permis de choisir les lieux représentant la variabilité de l'année. La teneur en mycotoxines dans les grains a été analysée pour les meilleurs génotypes contaminés à la floraison et tous les génotypes en contamination post-floraison.
Perspectives de résultats ou de valorisation
Résultats escomptés
Après une analyse complète sur l'ensemble des années, on aura une meilleure appréciation de la variabilité entre les lieux, de l'effet du climat et du niveau de contamination sur la mise en évidence de différences entre des génotypes.
Ceci pourra conduire à une meilleure normalisation des tests de résistance et à une meilleure efficacité de la sélection pour la résistance.
Les données accumulées sont encore insuffisantes pour bien apprécier la relation entre le développement des symptômes sur les épis et l'accumulation de mycotoxines dans les grains.
Pistes de recherche pour le futur
D'ores et déjà, ce projet pose plusieurs réflexions pour des programmes de recherche futurs portant sur :
- la relation symptômes sur les épis - mycotoxines dans les grains.
- la génétique de la résistance à la fusariose. Si des études sur la génétique de la résistance à la fusariose ont été publiées, très peu concernent le matériel européen. Quelques unes des lignées étudiées dans ce programme ont un niveau de résistance qui justifierait une telle étude.
Impact et bénéfices du programme de recherche
Pour les sélectionneurs
- Disposer de géniteurs de résistance à la fusariose de l'épi et permettant de limiter l'accumulation de mycotoxines dans les grains bien caractérisés.
- Améliorer les méthodes de caractérisation de génotypes en cours de sélection.
Pour les agriculteurs
- Montrer l'importance du choix de la variété pour limiter le risque d'accumuler une quantité importante de mycotoxines dans les grains.
- Limiter le risque de se voir refuser des lots de grains du fait d'une teneur élevée en mycotoxines.
Autre public
- Pouvoir garantir à la filière et aux consommateurs la livraison de grains respectant les teneurs maximales de mycotoxines fixées par la réglementation européenne.
- Garantir une alimentation plus saine pour les humains et les animaux.